LA NOUVELLE ÈRE DE LA CRITIQUE TEXTUELLE (19e siècle).
Des découvertes de manuscrits plus vieux et plus
complets, qui mettaient à la lumière un autre type de texte biblique: le
type alexandrin.
o Le Codex Sinaïticus, datant du 4e
siècle, trouvé dans un monastère au pied du mont Sinaï, en 1844, par
Tischendorf.
o Le Codex Vaticanus, datant du 4e
siècle, connu dans la bibliothèque du Vatican depuis longtemps.
Ce fut le début de la controverse des versions. Il y a eu un point tournant dans l'histoire des éditions du NT grec reconstituées. Peut-on parler de préservation providentielle ? Plusieurs le croient.
o Les éditions du texte alexandrin
(le texte minoritaire avec 20% des manuscrits, le texte critique).
∙ Tischendorf, 1872, sur
laquelle Louis Segond a basé sa traduction du Nouveau Testament en 1880. Il a eu une préférence pour le codex Sinaïticus.
∙ Westcott et Hort, 1881. Une préférence
pour le codex Vaticanus.
∙ Niestle, 1898, devenu le NT
le plus influent du 20e siècle.
Plus modéré.
∙ Novum
Testamentum Graece,
27e édition, de Eberhard Niestle et Kurt Aland (NA)
∙ The
Greek New Testament,
4e édition, de Kurt Aland, et al.
o Les éditions du texte byzantin
(le texte majoritaire avec 80% des manuscrits).
∙ The
Majority Text,
de Zane C. Hodges et Arthur L. Farstad (TM).
∙ The
Majority Text,
de Maurice A. Robinson et William G. Pierpont (TM).
o Les Bibles françaises du 20e
siècle:
∙ Segond (1881, 1910) (alexandrin)
∙ Segond NEG (1979) (alexandrin)
∙ Bible du Semeur (1992, 2000)
(alexandrin)
∙ La Nouvelle Bible Segond
(alexandrin)
∙ La Bible en français courant
(alexandrin)
∙ La Colombe (alexandrin, byzantin
entre crochets)
∙ Ostervald (1996), Martin
(byzantin)